Parcours dans les éliminatoires
Les éliminatoires de la Coupe du Monde 2018 en Russie ont débuté le 16 juin 2015. Depuis, les Japonais ont disputé 18 matchs comptant pour ces qualifications et ils ne se sont inclinés qu’à deux reprises, devant les Emirats Arabes (1-2) et sur la pelouse de l’Arabie Saoudite (0-1).
Lors du 2è tour, le Japon avait terminé au sommet avec 7 victoires et 1 nul en 8 journées, mais surtout, les joueurs du Soleil Levant n’avaient pas encaissé le moindre but : 27 buts marqués et 0 but encaissé.
Le Japon avait dominé assez logiquement la Syrie, Singapour, l’Afghanistan et le Cambodge.
Par contre, lors du 3è tour, les Japonais ont enregistré deux revers et ils ont fini avec seulement 1 point d’avance sur le second, l’Arabie Saoudite et sur le 3è, l’Australie. Les adversaires étaient plus coriaces qu’au 1er tour, mais le Japon a pu compter sur son buteur, Genki Haraguchi (Hertha Berlin), auteur de 4 réalisations.
Le sélectionneur
Depuis quelques années, le Japon est en progrès grâce à l’arrivée d’un technicien extrêmement rigoureux, Vahid Halilhodzic. Le Bosnien a énormément voyagé depuis le début de sa carrière d’entraîneur et il a pris les reines du Japon en mars 2015.
Après avoir dirigé de nombreux clubs, il s’est dirigé vers les sélections et notamment la Côte d’Ivoire et l’Algérie. Aujourd’hui, il a pris la direction de l’Asie avec de grosses ambitions et d’ailleurs, il fera le déplacement en Russie pour surprendre.
Sa rigueur défensive a permis aux Japonais de progresser car avant l’arrivée de « coach Vahid », les Japonais étaient surtout portés vers l’offensive.
Les stars de l’équipe
Dans cette sélection du Japon, très peu de joueurs évoluent dans leur pays, ce qui prouve que cette nation est en progrès depuis plusieurs années.
Dans le secteur offensif, aucun joueur sélectionnable ne figure dans le Championnat Japonais et d’ailleurs, il faudra surveiller de près Genki Haraguchi du Hertha Berlin, Yuya Osako du FC Cologne ou encore Shinji Okazaki de Leicester City.
Les deux grandes stars Japonaise seront tout de même Shinji Kagawa (87 sélections et 28 buts) et Keisuke Honda (90 sélections et 36 buts).
Shinji Kagawa n’est plus à présenter, mais attention, ses performances sont moins brillantes. Il n’a pourtant que 28 ans, mais il n’est plus un titulaire indiscutable à Dortmund, malgré ses 9 buts en 2015-2016. Après avoir connu Manchester United et le Borussia Dortmund, il est sur la pente glissante.
Pour Keisuke Honda, la situation est différente car le meneur de jeu Japonais a décidé de s’exiler à Pachuca, au Mexique. Du coup, il enchaîne les matchs et son temps de jeu n’a pas diminué malgré une dernière année très compliquée au Milan AC en 2016-2017.
Le palmarès en Coupe du monde
Depuis sa finale de la Coupe des Confédérations en 2001, le Japon n’a plus brillé dans cette compétition, mais cela semble assez logique, car en Coupe du Monde, les Japonais ont été rarement performants.
Jusqu’à 1994, le Japon ne s’était jamais qualifié pour cette compétition internationale. Aujourd’hui, la situation a changé car les Japonais enchaînent les qualifications depuis 1998, soit 6 participations avec le Mondial 2018 en Russie.
En 5 Coupes du Monde, le Japon a quand même disputé deux fois un 8è de finale, en 2002 devant la Turquie (0-1) et en 2010 devant le Paraguay.
Lors du Mondial 2014 au Brésil, le Japon n’a pas décroché la moindre victoire en 3 journées, soit un triste nul devant la Grèce (0-0), une frustrante défaite devant la Côte d’Ivoire (1-2) et un échec assez logique face à la Colombie (1-4).
Composition probable
E. Kawashima, Y. Nagatomo, G. Shoji, M. Yoshida, H. Sakai, Y. Ideguchi, M. Hasebe, H. Yamaguchi, T. Inui, Y. Osako, T. Asano.
Remplaçants : G. Shibasaki, S. Kagawa, G. Sakai, K. Nakamura, T. Makino, K. Honda, Y. Kubo, S. Okazaki, G. Haraguchi, G. Miura…
Groupe en Coupe du Monde
Dans ce Groupe H de la Coupe du Monde 2018 en Russie, tout est possible pour le Japon. Les hommes de Vahid Halilhodzic vont jouer leur carte à fond et d’ailleurs, ils débuteront par la plus « grosse » cylindrée dès la 1ère journée, c’est-à-dire la Colombie.
La lecture de cette première journée est simple, soit le Japon se met en place tranquillement pour préparer le Sénégal et la Pologne, les deux matchs décisifs dans cette course à la seconde place ou soit les Japonais défendent et font déjouer ces Colombiens. Ce 1er match sera donc plein d’enseignements.
Objectifs
Régulier ces dernières années, le Japon espère désormais jouer les troubles fêtes, surtout que ses adversaires dans la poule ne sont pas hors d’atteinte.
Attention, les Japonais vont devoir rapidement se remettre au travail car les coéquipiers du portier Messin, Kawashima, ont connu trop de contre-performances depuis la fin des éliminatoires.
Les derniers matchs amicaux du Japon se sont soldés par des défaites devant le Brésil et la Belgique, mais surtout, les Japonais ont été accrochés par la modeste formation d’Haïti (3-3).
Au mois de décembre 2017, le Japon a disputé la Coupe d’Asie de l’Est et les « Samourais » ont été trop rapidement éliminés suite à une lourde défaite devant la Corée du Sud, sur le score de 4 buts à 1.
Même si les Coréens sont aussi qualifiés pour le Mondial 2018 en Russie, le Japon a pris un gros coup sur la tête. Les hommes de « coach Vahid » avaient à cœur de frapper un grand coup avant cette Coupe du Monde, mais encore une fois, ils se sont montrés trop indisciplinés.
Le Japon peut réussir de grandes choses, mais les partenaires de Keisuke Honda ne doivent pas s’éparpiller. Ils se doivent de rester concentrés et surtout disciplinés pour pouvoir être performants.