C’est un nouveau scandale, parmi tant d’autres qui nous reviennent à l’oreille jour après jour, de ce mondial 2018 qui va se dérouler dans quelques jours. Aujourd’hui, nous nous intéressons au cas de la sélection mexicaine qui se retrouve en plein cœur d’une sombre histoire d’orgie…
Les 9 Mexicains et les 30 prostituées
Ce titre sonne comme un titre de mauvais film pornographique, mais ça n’en est pas un du tout. C’est le dernier scandale du mondial qui vient de se déclencher ce jeudi 7 juin, à tout juste 7 jours du coup d’envoi du premier match de la coupe du monde. Neuf joueurs mexicains, sélectionnés pour le Mondial-2018 en Russie, ont été épinglés mardi par la presse de leur pays. Ces joueurs n’ont rien trouvé de mieux que de fêter leur départ pour l’Europe…en compagnie de pas moins d’une trentaine de prostituées. Oui, vous avez certainement fait le calcul qui représente en fait une moyenne de 3 filles par sportif. De quoi faire travailler les muscles avec efficacité et vigueur…
C’est le magazine people TVNotas qui effectuera une très belle action de journalisme, en publiant des images de l’arrivée de certains des participants à cette « orgie de 24 heures ». Une partie fine qui aura eu lieu le week-end dernier, dans un lieu privé et tenu secret dans la presse, à Mexico. Une soirée qui sera partagée par les joueurs, juste après leur victoire (1-0) samedi soir de l’équipe nationale face à l’Écosse, en match de préparation pour ce prochain Mondial.
Le secrétaire général de la Fédération mexicaine de football, Guillermo Cantu, se montre cependant clément en expliquant que les joueurs impliqués dans cette orgie ne seront pas sanctionnés. En effet, ils n’ont « manqué aucun entraînement » et ont pris part à cette fête « sur leur temps libre », selon ses déclarations aux journalistes. Il ajoutera même : « Un jour de congé c’est un jour de congé, ce sont les risques que l’on prend avec la liberté. ».
Le buteur du Benfica Lisbonne, Raul Jiménez et le gardien du Standard de Liège Guillermo Ochoa sont des joueurs de la « Tri », la sélection nationale mexicaine, ayant pris part à cette fête, ainsi que les frères Jonathan et Giovani dos Santos, du Los Angeles Galaxy, qui sont également cités. On retrouvera aussi parmi ces sportifs ayant pris du bon temps avec les prostituées, le défenseur Carlos Salcedo et le milieu de terrain Marco Fabian, tous les deux à l’Eintracht Francfort (Bundesliga).
Pour ce qui est du présent, la sélection mexicaine, qui figure dans le Groupe F avec l’Allemagne, la Suède et la Corée du Sud, est en ce moment même en stage de préparation à Copenhague. Certainement un peu plus allégée depuis et pas du tout inquiétée par ce scandale, elle doit affronter samedi le Danemark, avant de s’envoler pour la Russie pour le Mondial. Il est important de soulever cependant que Javier Hernandez, le joueur star de l’équipe, avait quant à lui préféré s’abstenir de participer à cette orgie et opté pour passer plutôt du bon temps en famille. Voilà peut-être un joueur sérieux sur qui parier sur vos sites de paris sportifs habituels non ?!
Un Mexique habitué à ce genre d’affaires
Il est intéressant de relever en effet que ce n’est pas la première fois que l’équipe mexicaine est confrontée à ce genre d’histoire. Elle a déclenché en effet une polémique de ce type en septembre 2010. Nous sommes à Monterrey, une ville de 1,1 million d’habitants située dans le nord-est du Mexique et capitale de l’État du Nuevo León, et plusieurs joueurs avaient pris alors part à une « fête » à caractère sexuel. Une sorte de fiesta pour terminer en beauté un match amical contre la Colombie. Mais cette fois-ci, tous les participants avaient écopé d’une amende. On ira même jusqu’à voir deux joueurs être suspendus six mois.
Sans oublier également cette affaire de en juin 2011. Nous sommes cette fois un peu avant la Copa America, et des joueurs mexicains, qui avaient également eu recours à des prostituées, avaient quant à eux aussi écopé d’une amende et d’une suspension de six mois de l’équipe nationale.
Une affaire qui rappelle un peu celle des Bleus
Aucun pays ne peut jeter la pierre au Mexique pour ces pratiques ou ces dérapages, et encore moins la France qui a connu également en avril 2010, ce genre de scandale. Devant les enquêteurs, Zahia D. avait alors indiqué avoir eu des relations sexuelles tarifées avec Sidney Govou, Franck Ribéry et Karim Benzema. Des joueurs qui avaient eu des rapports avec la jeune femme, alors qu’elle n’avait que 16 ans.
Zahia D. avait alors indiqué avoir eu une relation avec Franck Ribéry au printemps 2009, alors qu’elle avait 17 ans, devant les policiers de la Brigade de répression du proxénétisme (BRP). Mais elle précisera également qu’elle lui aurait fait croire qu’elle était majeure. Une ligne de défense qu’avait suivie le joueur qui avait alors indiqué lors de sa propre audition qu’il ne savait pas que la fille était mineure. Des faits qui se sont déroulés à Munich, où officiait alors à l’époque le joueur. Il lui aurait payé le voyage et le séjour, contestant par contre le fait de lui avoir versé la somme de 2.000 euros.
