Nous faisons le point aujourd’hui sur l’équipe du Pérou qui vient de rentrer de pleins pieds sur le gazon russe pour se préparer à affronter ses prochains adversaires. Alors qu’ils seront les seconds adversaires des Bleus dans le groupe C, le 21 juin, l’équipe du Pérou, est déjà arrivé dimanche à Moscou, et n’a pas tardé à montrer ce qu’elle savait faire lors de son tout premier entraînement ce lundi matin en public et dans la capitale russe.
Des Péruviens qui n’avaient pas froid
À l’instar de la France et de l’Australie, les deux autres sélections qui gravitent dans son groupe C, le Pérou est arrivé ce dimanche en Russie. Paolo Guerrero et ses coéquipiers se sont donc posés en fin de journée à l’aéroport international Chérémétiévo de Moscou où se trouve leur camp de base, avant de plonger ce lundi matin dans le feu de l’action.
Ni la grisaille d’un temps couvert et ni la fraîcheur d’une matinée à 12 degrés n’auront eue raison de la motivation des joueurs de la sélection du Pérou à venir effectuer leur première séance d’entraînement sur le sol russe. Même 300 personnes faisant partie des supporters du Pérou, ont affronté ce temps froid à faire fuir Adrien Rabiot, pour examiner et soutenir l’ équipe des rouges et blancs. Profitant également d’un pont avant un jour férié en Russie, quelques enfants des établissements scolaires du quartier sont même venus applaudir et encourager plutôt bruyamment leurs stars. En effet, de nombreuses petites têtes blondes n’en avaient alors sur le terrain que pour Jefferson Farfan qui est en fait une star régionale, puisqu’il joue pour le Lokomotiv Moscou.
L’Arena Khimki aux couleurs du Pérou
C’est effectivement dans l’Arena Khimki, un stade qui accueille habituellement le CSKA et le Dynamo, que les Sud-Américains ont pris contact pour la première fois avec les terrains russes. Ils ont montré qu’ils étaient fins prêts à affronter les phases de poules, à tout juste cinq jours de leur entrée en lice. Ce sera à Saransk le samedi 16 juin et face à celui qui sera son principal rival pour jouer les troubles-fêtes dans le groupe C : le Danemark !
Ambitieux, motivés, en forme, les hommes de Ricardo Gareca ont effectué un entraînement avec une vraie intensité pendant plus d’une heure et demie. Ils ont montré un jeu qui est à des lieux des petits jeux que l’on voit souvent lors des entraînements publics du genre, débutant par des gammes sur leurs chemins offensifs préférentiels pour amener des débordements et des positions de centres avec beaucoup d’application. L’équipe du Pérou, dont vous pouvez retrouver à tout moment les cotes sur Circus, ont enchaînés ensuite l’entraînement avec une opposition à dix contre dix, sur un quart de terrain histoire de travailler la circulation de balle, mais aussi le pressing. On a pu voir ce matin que la compétition est déjà présente dans tous les esprits des joueurs de la sélection, qui ont confirmé quant à eux être plutôt impatients de commencer, tout en ayant pour objectif de maîtriser la pression.
Renato Tapia, le milieu de terrain de 22 ans qui évolue au Feyenoord, précisera même après l’entraînement : « Nous sommes tous arrivés au Mondial de la meilleure des manières. Nous sommes heureux, les émotions nous envahissent, mais il va falloir les maîtriser. Nous allons nous battre pour un rêve. Il va falloir ne pas nous surcharger de pression. ».
Un Péruvien averti en vaut deux
Intègre et loyal à son équipe du Pérou, le milieu défensif a même admis avoir renseigné en coulisses ses partenaires sur un joueur qu’il connaît bien. Il a dévoilé des informations sur l’arrière-garde sur son coéquipier en club, l’attaquant Nicolai Jorgensen, habituel titulaire en pointe avec le Danemark qu’il devrait rencontrer sur le terrain samedi prochain. « J’en ai déjà parlé avec les défenseurs centraux en privé. C’est un bon joueur, rapide, dynamique qui dézone beaucoup, il faut être attentif. ».
Tapia a également estimé qu’il ne fallait pas trop se focaliser sur son duel dans l’entre-jeu avec le meneur de jeu de Tottenham : Christian Eriksen. Il assure à ce sujet que « le Danemark a plusieurs bons joueurs. Nous devons surtout regarder le collectif, c’est ce que nous avons fait pendant les éliminatoires et c’est comme ça que nous avons obtenu des résultats. L’équipe arrive en jouant bien depuis quelque temps, je crois qu’il faut que nous poursuivions avec le même élan et le même style de jeu. ».
Anderson Santamaría, son compère et partenaire sur le terrain dans la défense pense exactement la même chose. Candidat à une place de titulaire dans l’axe, il juge : « On sait beaucoup de choses sur l’adversaire, on a regardé des vidéos, surtout les défenseurs centraux. On a étudié toute l’équipe du Danemark, mais ce que nous devrons faire avant tout c’est travailler sur nous et imposer nos valeurs. ».
Préparez vos paris sur Unibet, car le Pérou semble bien déterminé à renverser le Danemark pour leur première participation à une Coupe du Monde depuis 1982. Il faudra également compter sur leur efficacité pour tenter de freiner la France qu’ils affronteront le 21 à Iekaterinbourg, et également l’Australie le 26 à Sotchi.
