Il est temps pour les Français, faisant partie des favoris dans ce mondial 2018, de faire flotter les drapeaux bleu, blanc, rouge sur les balcons, car l’équipe de France fera son entrée dans la Coupe du monde 2018 en Russie contre l’Australie ce samedi 16 juin à midi. Il s’agit ici d’une toute première rencontre pour le groupe C, qui se tiendra à Kazan et qui sera très certainement suivie en direct et en intégralité sur TF1 et beIN Sports par des millions de supporters pendant le déjeuner. Tout le pays sera certainement derrière la France qui n’aura pas d’autre choix que de satisfaire son peuple en remportant son premier duel face à une Australie qualifiée de particulièrement dangereuse, même s’ils restent encore à ce jour et à priori, les adversaires les plus abordables pour les joueurs de Didier Deschamps.
Les «socceroos» face aux Bleus
Les socceroos, surnom de l’équipe d’Australie, sont des joueurs plutôt imprévisibles et surprenants. Il ne fait pas de doute que les Bleus devront se méfier samedi de cette sélection australienne qui profite d’une cote plutôt haute sur les sites de paris sportifs. La sélection est emmenée sur le terrain par l’attaquant vétéran Tim Cahill. Un sélectionneur qui disputera ici sa 4e coupe du monde, du haut de ses 38 ans. Mais il faudra également se méfier du joueur star et capitaine de l’équipe : Mile Jedinak, un joueur dynamique qui évolue à Aston Villa. La sélection australienne doit faire avec une démission surprise de dernière minute de leur sélectionneur.
En effet, Ange Postecoglou, le technicien qui dirigeait la sélection depuis 2013, a annoncé alors son départ de l’équipe, une dizaine de jours avant le tirage au sort ; sortant sur une dernière participation à la Coupe du Monde 2014 et la victoire de son équipe à la Coupe d’Asie en 2015. Mais si l’équipe de France est donnée gagnante de tous les côtés et que la plupart des bookmakers comme Netbet la place favorite pour ce match, elle ne devra cependant pas vraiment avoir à rencontrer de problèmes sur le terrain au moment voulu. Attention cependant, car il n’en reste pas moins que les dernières compétitions laissent à penser qu’il pourrait s’agir ici d’un match piège. Comme d’habitude, un mauvais résultat des Bleus serait alors l’occasion pour l’équipe de plongée dans ses travers, ses doutes, ses désillusions et susceptible de briser leur confiance. Un moral en berne qui serait alors une sorte de tâche au tableau qui les handicaperait pour la suite de la compétition.
Avant France-Australie
Les Bleus sont arrivés jeudi 14 juin au soir dans la capitale du Tatarstan. Ils se sont très vite implantés dans cette nouvelle ville plutôt riche, assez jeune et où la Coupe du Monde s’affiche sans complexe dans les rues. Une fois sur place, les Bleus ont alors découvert l’Arena Kazan et ses 45 379 places. Ce déplacement marquera d’ailleurs un réel changement d’ambiance pour les Français, et un flagrant changement de cadre.
En effet, ils auront quitté leur calme camp de base d’Istra, une ville de banlieue dortoir au cœur de la forêt de l’Oblast de Moscou, pour débarquer jeudi soir au coeur de Kazan. Une ville moderne où elle disputera ce premier match de la Coupe du Monde 2018 face à l’Australie, mais aussi dans une ville animée et bruyante qui scandait des « Russia, Russia » accompagnant la soirée post-victoire du pays hôte lors du match d’ouverture et de sa victoire 5-0.
Un arbitre novice pour la rencontre
Autre fait plutôt marquant, on vient d’apprendre l’identité de l’arbitre de France-Australie ces dernières heures. Il s’agira donc de l’Uruguayen Andres Cunha. Si ce nom ne vous dit rien, c’est plutôt normal puisqu’il sera chargé de diriger la première rencontre des Bleus face à l’Australie dans cette Coupe du monde, alors qu’il n’est membre de la Fifa que depuis 2013 et qu’il n’a jamais arbitré de rencontres du Mondial auparavant.
Mais rassurez-vous, il faut toujours une première fois. De plus, Cunha affiche quand même une expérience d’arbitrage internationale qui se résume à des matches de Copa Libertadores et de Copa America. On peut donc assurément dire que ce sera donc une grande première et un baptême du feu pour cet homme en noir âgé de 41 ans. Quoi qu’il en soit, on imagine vraiment la pression que devra supporter cet arbitre ce samedi sur le terrain et nous lui souhaitons de tout cœur une bonne chance lors de ce France-Australie de samedi 16 juin 2018.
Et côté pression chez les Français ?
Nous nous intéressons, pour conclure ce petit topo avant la rencontre de midi, à Hugo Lloris qui a affirmé vendredi ne pas attacher beaucoup d’importance aux critiques le concernant avant le début de la Coupe du monde. Et nous dirions que c’est en fait une assez bonne chose de ne pas se polluer l’esprit avec ce genre de parasitage, alors qu’il a été pointé du doigt pour ses performances en demi-teinte durant la préparation. Hugo Lloris répondra donc, via une conférence de presse du vendredi 15 juin, aux critiques : « Elles font partie de notre métier. Justes, injustes, fondées ou infondées, le plus important, c’est de répondre présent sur le terrain.».
Le gardien et capitaine de l’équipe de France ajoutera alors, à la veille de son premier match dans cette Coupe du monde contre l’Australie : « Je suis professionnel, j’ai les idées claires et suis concentré sur les gros matches qui nous attendent. La préparation reste la préparation. On est tous excités à l’idée de disputer cette Coupe du monde.». Alors, êtes-vous prêt à faire confiance à Lloris et à tous les Bleus pour parier sur la victoire de l’équipe de France ce samedi midi, ou préférerez-vous miser sur Bwin sur son rival du jour dans la chasse aux points dans le groupe C : l’Australie ?
