Les Bleus remportent leur duel face à la Celeste et s’envolent en demie, où ils rencontreront la Belgique qui sort quant à elle le grand jeu face au Brésil pour les rejoindre pour une place en finale. Mardi 10 juillet à 20h et à Saint-Pétersbourg, ce sera donc France-Belgique.
La France en demi-finale
Le rêve est décidément tenace pour l’équipe de France qui se qualifie, vingt ans après 1998, pour les demi-finales du Mondial-2018 en dominant avec autorité l’Uruguay (2-0) vendredi 6 juillet. Un rêve de « deuxième étoile » qui est à présent accessible, grâce notamment à des buts de Raphaël Varane et Antoine Griezmann à Nijni Novgorod. Une France qui monte en puissance et qui affrontera en demi-finale, mardi 10 juillet à Saint-Pétersbourg, la Belgique vainqueur 2-1 du Brésil en soirée.
Le président Emmanuel Macron, qui les avait exhortés en mai dernier à décrocher cette « deuxième étoile » vient de confirmer qu’il tiendrait sa promesse en se rendant mardi en Russie pour soutenir les Bleus qui ont quant à eux déjà atteint leur premier objectif qui était d’apparaître dans le dernier carré de la Coupe du monde russe. Une place qu’ils n’avaient pas réussi à atteindre, ayant été stoppés en quarts de l’édition précédente au Brésil. Didier Deschamps quant à lui respire et se trouve désormais assuré de voir son poste jusqu’en 2020, année du terme de son contrat.
Lloris superstar
Si les Bleus ont montré du caractère en attaque, ils ont également prouvé qu’ils en avaient en défendant, ensemble et unis comme un seul homme lorsque la pression uruguayenne s’accentuait dans la surface de réparation. Didier Deschamps s’en félicitera même : « Les duels, il fallait y être, et on y était. Les Uruguayens ont ça dans leur sang et dans leur ADN, nous aussi on l’a, et j’en suis très content. ». Revenant à leurs garanties précédentes, autour d’un Benjamin Pavard et d’un Varane étanches, les Bleus n’ont plus du tout montré ces failles défensives qu’ils avaient dévoilées lors de leur lutte contre l’Argentine, en encaissant trois buts.
Du côté de Samuel Umtiti et Lucas Hernandez, les deux footballeurs ont connu quelques flottements, permettant à Luis Suarez d’être en jambes sans jamais vraiment être cependant dangereux. Il faut dire que les défenseurs Bleus avaient derrière eux un Hugo Lloris, gardien et capitaine plutôt souverain, réalisant même à la 44e une des plus belles parades du tournoi en repoussant une tête de Caceres au pied de son poteau. es Bleus peuvent encore s’orienter sous leur « deuxième étoile » dans le ciel de Russie, mais ils devront affronter l’équipe qui, au match suivant en soirée, a éliminé le Brésil…La France rencontrera la Belgique en demi-finale de la coupe du monde 2018.
La Belgique sort le grand jeu
Et elle sortira l’artillerie lourde pile au moment où il fallait, histoire d’éliminer l’équipe favorite pour rejoindre la France en demies. Un Brésil qui se sera fait prendre à son propre jeu, dominé comme jamais par des Diables Rouges incontestablement inspirés par l’audace de sa génération dorée et triomphante. Un duel qui se terminera sur un score de 2-1, vendredi à Kazan, et qui provoquera l’éjection de la Seleçao de Neymar de la compétition dès les quarts de finale, à la surprise générale et pour le plus grand plaisir des parieurs sur ParionsSport. Alors qu’ils étaient revenus in extremis de l’enfer face à un Japon déterminé, les Belges avaient prévenu qu’ils n’avaient pas l’intention de renoncer à cette place en demi et encore moins à leur jeu trop porté vers l’attaque. Ils risquaient un « effet boomerang » face au Brésil et ont reçu une victoire en échange.
Un pari audacieux qui a parfaitement fonctionné grâce à un but contre son camp de Fernandinho à la 13e et surtout grâce à une frappe sublime de Kevin de Bruyne à la 31e. La Belgique s’offre donc le droit d’affronter la France en demi-finale, mardi à Saint-Pétersbourg, et peut à présent rêver à un premier sacre mondial.
La désillusion pour le Brésil
Alors qu’ils étaient si sérieux depuis le début de la compétition, les Brésiliens ont montré sur le terrain une équipe solide depuis la prise en main de Tite en 2016. Mais aujourd’hui, c’est une immense désillusion pour la Seleçao et tout un peuple, alors qu’elle était grandissime favorite de ce Mondial-2018. Un Brésil qui aura finalement connu hier soir le même destin que l’Allemagne tenante du titre ou encore que l’Espagne, éliminées bien avant le dernier carré.
Une défaite qui rappelle inévitablement le fiasco et l’humiliation de sa Coupe du monde, il y a 4 ans, et ce fameux 7-1 encaissé contre la Mannschaft en demi-finale. Et c’est pas Neymar qui, globalement inoffensif pendant la rencontre, aura pu aider cette équipe à éviter de préparer ses bagages pour un retour au pays, ne résistant pas au combat physique imposé par les Belges et faisant toujours preuve d’aussi bonnes aptitudes à la comédie, avant de sortir la tête de l’eau en fin de match…mais ce sera trop tard et surtout sans résultat.
Des Belges en mode guerriers
Le sélectionneur Roberto Martinez avait maintenu son schéma de jeu, mais en y apportant un léger renforcement avec la présence physique de Marouane Fellaini et Nacer Chadli au milieu. Un choix qui s’avérera payant, juste avant le quart d’heure de jeu. Kevin de Bruyne montera alors d’un cran pour évoluer avec fluidité avec Romelu Lukaku et Hazard se montrera toujours agressif sur le front de l’attaque. Une équipe qui parviendra alors à éliminer quatre joueurs d’un coup en servant parfaitement Fellaini face aux buts.
Alors qu’il reste toujours plus maladroit de ses pieds que de la tête pendant le match, le géant belge parvient tout de même à provoquer le corner. Un corner qui mènera même au but à la 12e, sur le coup de pied arrêté frappé par Hazard dans la foulée, Kompany est un peu court, mais le ballon est suffisamment dévié par l’épaule de Fernandinho pour tromper Alisson et marquer donc un premier but contre son camps (13e, 1-0).
Ce sera donc France-Belgique
On ne se souvient peut-être pas, mais la France et la Belgique se sont déjà affrontées deux fois dans un Mondial. La première confrontation entre les deux voisins remonte à 1938. Les Bleus s’étaient alors imposé 3 buts à 1 alors que la seconde fois remonte à la date du Mondial 1986, au Mexique. Un mondial un peu fou pendant lequel la France et la Belgique s’étaient affrontées dans un match palpitant pour la troisième place. La France de Jean-Pierre Papin l’avait alors emporté 4 buts à 2, et avait terminé sur la troisième marche du podium. Êtes-vous près de votre côté à parier en ligne sur Winamax pour votre équipe favorite ?
