Le Maroc et l’Égypte sont hors course de Russie 2018



La photo qui circule aujourd’hui sur quelques sites informatifs sportifs est triste et pourtant pleine d’histoire. On y voit en effet l’attaquant marocain Noureddine Amrabat et ses coéquipiers abattus après la défaite synonyme d’élimination contre le Portugal, le 20 juin 2018 à Moscou. Deux équipes du continent africain viennent de voir les portes du mondial se fermer devant elles hier. Retours sur ces matchs et surtout sur la déception du Maroc et de l’Égypte qui viennent de remporter simplement leur billet de retour pour le pays.

L’Égypte et le Maroc sont hors course

Equipe d'Egypte

Nous voici dans une des premières grandes étapes de ce début de mondial. La fin et la chute des premières équipes dans les poules. Pour cette édition 2018 qui se déroule en Russie, ce sont l’Égypte de la star Mohamed Salah et le Maroc entraîné par Hervé Renard qui sont déjà hors course. Fort de constater que ce Mondial-2018 commence très mal pour l’Afrique, avec donc à ce jour déjà deux équipes éliminées…sur cinq qui sont engagées. Mais alors, sur quelle équipe d’Afrique parier sur Unibet ? Et bien pour le moment, seul le Sénégal peut avoir le sourire parmi ceux qui restent, suite à sa belle victoire face à la Pologne (2-1). Une équipe qui est un peu moins en danger en effet que la Tunisie qui s’est fait battre par l’Angleterre (2-1) et que le Nigeria qui s’est fait rosser par la Croatie (2-0). Ce sont deux équipes qui sont donc très mal parties.

La Tunisie et le Nigeria en danger

Equipe de Tunisie

Alain Giresse, ancien sélectionneur du Gabon, du Mali et du Sénégal, qui a terminé troisième de la CAN-2012 avec les Aigles du Mali, fera une assez bonne analyse de ces deux équipes auprès de l’AFP : « Les Nigérians ont été battus par meilleurs qu’eux. Il faut que tout le monde soit concerné par le collectif, ils ont des tendances individualistes. Les leaders de l’équipe, Moses, Obi Mikel ou Iwobi ont été un peu décevants. Pour la Tunisie, les Super Eagles n’ont pas été à la hauteur de leur brillant parcours de qualification. Elle n’a perdu qu’en fin de match contre l’Angleterre. Ça se joue à peu de choses, mais ils ont énormément subi la pression anglaise. Au final, les équipes africaines sont un peu en dessous des attentes par rapport à des nations habituées de la Coupe du monde. ». Et c’est exactement ce qu’il s’est en effet passé. On a pu voir un Nigeria plutôt maladroit, montrant des grosses failles, qui se prendra un but sur corner puis un second concédé sur un penalty qui aurait pu être largement évité.

Mohamed Salah et sa satanée blessure du 26 mai

On assiste aujourd’hui à un Mondial de rêve, qui a cependant pris des allures de cauchemar pour l’équipe d’Égypte. Une sélection qui sera battue deux fois et qui finira donc sa course très tôt dans la compétition. Pour leur premier match, les « Pharaons » évoluaient alors sans Mohamed Salah, leur star qui était alors en convalescence sur le moment. Elle craquera sous la pression de l’Uruguay (1-0),à cause d’une tête sur corner de José Maria Gimenez à la 89e. Mais pour le second match, l’espoir revient alors pour l’Égypte qui voit mardi soir son joueur phare devenir titulaire. Mais Salah ne parviendra pas à sauver l’honneur, malgré son penalty face au rouleau compresseur de la Russie (3-1). Mercredi, la victoire (1-0) de l’Uruguay contre Arabie saoudite effacera alors tous les espoirs des « Pharaons » qui, sans jouer, ont été éliminés officiellement. Alors la question que tout le monde se pose se réfère à la blessure de Salah. L’avenir de l’Égypte dans cette compétition n’aurait-il pas été différent si Salah n’avait pas été blessé à la clavicule le 26 mai en finale de la Ligue des champions ?

Mohamed Salah Egypte

Sergio Ramos et sa prise de judo qui sont responsables de cette blessure devraient-ils être mis en cause dans la déroute de l’Égypte ne pouvant profiter de son joueur star dès le début de la compétition ? Beaucoup de questions qui resteront certainement à tout jamais sans réponses. Du côté du Maroc, c’est une tout autre histoire et surtout une autre cause qui lui vaut son billet de retour prématuré pour le pays. Il s’est tout simplement sabordé contre l’Iran (1-0) sur une tête plongeante d’Aziz Bouhaddouz qui mettra un but, certes…mais dans ses propres filets et surtout à la dernière seconde sur corner…La suite sera plutôt tragique pour le Maroc qui affrontera alors le Portugal mercredi 20 juin et qui chutera devant un Cristiano Ronaldo toujours aussi survolté, qui inscrira son 4e but de la compétition (1-0), résonnant comme un coup de marteau sur le dernier clou qu’il restait à enfoncer sur le cercueil des Marocains qui n’ont pas pu retenir leurs larmes en quittant le terrain, sous le regard attristé des supporters…

L’Afrique et le mondial

Equipe du Cameroun

Pour l’Afrique, le Mondial-2018 part donc plutôt mal. Mais il faut bien avouer cependant qu’on a pu constater pour ce début de tournoi, que les équipes africaines ont toutefois évité quelques épisodes peu flatteurs que l’on avait pu vivre lors des coupes du monde précédentes. On se souvient par exemple des querelles au sujet des primes ou encore les conflits internes qui éclataient en public, comme ce fameux instant en 2014 avec le Cameroun où Benoît Assou-Ekoto et Benjamin Moukandjo en étaient carrément venus aux mains sur le terrain, incitant presque les parieurs en ligne sur Bwin de miser plutôt sur un match de boxe que sur un match de foot. Pour conclure, il faut se souvenir que les quarts de finale, atteints par le Cameroun en 1990, le Sénégal en 2002 et le Ghana en 2010, restent à ce jour la meilleure performance pour une équipe africaine dans un mondial.



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