Une équipe de Russie transfigurée


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Le Mondial-2018 démarre plutôt bien pour la Russie qui semble vivre actuellement un rêve. C’est surtout une équipe métamorphosée, voir transfigurée qu’on retrouve sur le terrain, aux côtés d’un sélectionneur qui semble enfin faire l’unanimité. Mais c’est aussi une équipe russe qui comble son public qui est à présent aux anges. En effet, la Russie est en plein rêve après les débuts parfaits de sa sélection. Elle est aujourd’hui officiellement qualifiée en huitièmes de finale du Mondial-2018, et arrivera même à réaliser cet exploit et cette première pour lui…sans jouer de match mercredi 20 juin.

Le jour où la Russie s’est assuré le 8e

Equipe d'Arabie Saoudite

Nous sommes alors le mardi 19 juin 2018 et les Russes confirment alors leur autorité sur le terrain, après avoir balayé l’Arabie saoudite (5-0) pour ce qui était le tout premier match d’ouverture du championnat, le 14 juin. Lors de la 2e journée du groupe A, la « Sbornaïa » battra et éliminera de la compétition l’Égypte (3-1). Ce sera ensuite une victoire de l’Uruguay contre l’Arabie saoudite (1-0) qui leur permettra d’être qualifiés mercredi, sans avoir à jouer et juste grâce à cet effet domino. Stanislav Cherchesov, qui semblait pourtant bien être le seul à croire en les chances de son équipe de Russie, assurait alors après le match contre les « Pharaons » : « Ce n’est pas un accident. ».

Des joueurs devenus des symboles en Russie

Denis Cheryshev

Artem Dzyuba et Denis Cheryshev sont des footballeurs qui ont marqué cinq des huit buts russes à eux deux, depuis ce début de mondial. On retrouve ici un attaquant de l’Arsenal Toula et un autre de Villarreal, devenir très rapidement le symbole d’une équipe russe qui brille sur le terrain et surtout dans le cœur de la nation. Des joueurs qui transportent des valeurs propres à la Russie, qui met toujours plus en avant leur combativité, à défaut de se satisfaire d’un léger manque de grandes idées dans le jeu…pour le moment. Mais il ne faut pas oublier cependant que ces deux nouvelles stars ont connu cependant des périodes difficiles. Cheryshev, âgé de 27 ans, a été de nombreuses fois handicapé par des blessures et des coups du sort en Espagne. De nombreux obstacles qui l’ont alors empêché de voir sa carrière internationale décoller.

Artem Dzyuba

Du côté de Dzyuba, on se trouve ici face à un joueur qui a dû accepter, en décembre dernier, de faire l’objet d’un prêt à Toula, histoire de retrouver la sélection. Mais on peut également constater une statistique officielle dans cette compétition, qui illustre parfaitement la débauche d’énergie dont fait preuve la « Sbornaïa » dans ce début de tournoi. Alors que les autres sélections plafonnent autour de 110 kilomètres courus par match, les russes sont des joueurs qui ont parcouru quant à eux le plus de kilomètres cumulés. Sur les deux premiers matches, ils parcourront 118 km contre l’Arabie saoudite et 115 contre l’Égypte…Belle performance et surtout belle preuve d’une motivation sans faille. Artem Dzyuba fait partie de cette équipe de gazelles russes qui sait que son « équipe de 23 frères », comme il aime la surnommer, devra encore confirmer face à l’Uruguay le 25 juin. Il ne faut pas cependant négliger le fait que cette équipe reste un niveau au-dessus de ces derniers adversaires qu’étaient l’Arabie Saoudite et de l’Égypte. Mais dans le monde du pari, les cotes explosent et la plupart des parieurs en ligne sur Netbet savent que le plus dur est déjà fait pour la Russie.

Un coach russe qui revient de loin

Si Stanislav Cherchesov est aujourd’hui l’homme de la semaine dans toute la Russie, il n’en reste pas moins qu’il a été plutôt sévèrement critiqué, voire même moqué. Il a suscité de nombreux reproches de la part du peuple, mais aussi des médias, en témoigne par exemple cette affaire de « la moustache de l’espoir », qui voyait alors Ivan Urgant, l’animateur d’un « late-night show » très populaire sur la première chaîne russe, s’en donner à cœur joie début juin en s’amusant des mauvaises prestations de son équipe nationale. Il appellera même les internautes à se laisser pousser la moustache ; histoire de soutenir Stanislav Cherchesov en butte « à la météo, aux lois de la physique, à l’anatomie de ses joueurs et à la simple logique ! », tout juste après un énième match amical décevant contre la Turquie (1-1). Il faut dire que les choix et volte-face de cet entraîneur de 54 ans étaient particulièrement critiqués avant ce mondial. Stanislav Cherchesov a essayé en effet un nombre record de joueurs depuis 2016, et donc donné l’image d’un coach qui semblait tâtonner trop souvent.

Stanislav Cherchesov

Il créera même la surprise générale en dévoilant sa liste des 23 officiels pour ce mondial. Une liste où il a rappelé en effet le vétéran Sergueï Ignashevish de 39 ans, ou encore Yury Gazinsky, un joueur de 28 ans, qui n’avait plus joué en fait en sélection depuis 15 mois. Et c’est justement ce même Gazinsky, avec ses 6 sélections avant le Mondial-2018, qui a inscrit le premier but de la compétition. Le vétéran Ignashevish étouffera quant à lui, mardi 19 juin, la super star de l’Égypte : Mohamed Salah. Des buts et des joueurs qui inciteront alors les médias à changer leur fusil d’épaule, comme le site internet informatif Sports.ru qui titra dès le lendemain « Cherchesov a encore tout fait parfaitement » ou encore le quotidien Sport Express qui saluera la performance de ce « nouveau plan de Cherchesov. ». Fort de constater que le sélectionneur moustachu a largement conquis les fans : il trouvera une Pizza à son effigie et même une publicité qui le met en avant, au travers d’un sosie. Mais la plus belle des reconnaissances sera certainement pour lui ce moment où il a été le plus applaudi par les Russes, juste avant le match contre l’Égypte.



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