Vahid Halilhodzic
Vahid Halilhodzic est un entraîneur extrêmement bien connu en France et qui a souvent montré ses qualités de meneur d’hommes. Le Bosnien a pris en main quelques belles formations Françaises comme le PSG ou encore Rennes, mais il s’est aussi spécialisé vers les sélections nationales.
Après avoir connu de nombreux pays et pris en mains la Côte d’Ivoire et l’Algérie, Vahid Halilhodzic a souhaité découvrir le pays du « soleil levant », le Japon.
L’aventure aura quand même duré 3 ans et elle se termine en « eaux de boudins ». En effet, Vahid Halilhodzic est limogé alors qu’il vient de qualifier le Japon pour la Coupe du Monde 2018 en Russie. Nous allons retracer le parcours du technicien Bosnien avec les Japonais.
Débuts explosif avec le Japon !
Après la défaite en ¼ de finale de la Coupe d’Asie devant les Emirats Arabes Unis (23 janvier 2015), le sélectionneur Mexicain, Javier Aguirre, a été licencié par la fédération japonaise.
La reprise de Vahid Halilhodzic au mois de mars 2015 a été un véritable succès puisque le sélectionneur Bosnien a enchaîné les victoires en amical. Les débuts avaient donc été réussis, soit 3 succès en amical devant la Tunisie, l’Ouzbékistan et l’Irak.
Eliminatoires Coupe du Monde 2018
Après une Coupe d’Asie complètement ratée au mois d’août 2015, Vahid Halilhodzic a mené son équipe jusqu’à la Coupe du Monde 2018 en Russie. Les Japonais ont passé tous les tours avec beaucoup d’aisance puisqu’ils n’ont connu qu’une seule défaite pendant cette période, c’était devant les Emirats Arabes.
En 2017, encore une fois, le Japon a souffert en Coupe d’Asie puisque cette sélection a notamment été battue ou même humilié par la Corée du Sud (1-4).
Déclin du Japon
Après ce nouvel échec en Coupe d’Asie, la fracture s’est ouverte entre Vahid Halilhodzic et le Japon. Certains joueurs ont commencé à critiquer les choix du coach et d’ailleurs, cela s’est traduit par de nombreuses contre-performances sur les matchs amicaux.
Depuis sa prise de fonction, Vahid Halilhodzic n’a enregistré que 5 victoires en 12 rencontres amicales. Les Japonais ont même été battus par la Belgique, par le Brésil ou encore par l’Ukraine, 2 buts à 1, lors de l’ultime rendez-vous.
Ce sont les derniers résultats en amical qui ont poussé les dirigeants japonais à prendre cette décision. La défaite devant l’Ukraine a été la petite goutte qui a fait déborder le vase, surtout que les partenaires de Keisuke Honda (ex Milan AC) venaient de se faire accrocher par le Mali (1-1).
Fin de l’aventure
Finalement, le mandat de Vahid Halilhodzic a été plutôt délicat et mouvementé. Ces derniers matchs amicaux ont fait l’objet de nombreuses critiques et du coup, le staff a été remis en question.
L’absence d’un sélectionneur Japonais a été un véritable problème pour les joueurs, les supporters et surtout pour la fédération. Les méthodes, très dur, de Vahid Halilhodzic sont souvent allées à l’encontre des souhaits des dirigeants et de la fédération.
La méthode était trop autoritaire pour les dirigeants japonais et attention, cela fait déjà plusieurs fois que Vahid Halilhodzic a été licencié pour ses méthodes de travail. Il a connu le même soucis avec la Côte d’Ivoire, juste avant le Mondial 2010 en Afrique du Sud.
Vahid Halilhodzic n’avait plus le vestiaire dans sa poche et surtout, il était en conflit avec les cadres de cette équipe comme Keisuke Honda (ex Milan AC), Shinji Ozaki (Leicester City), Hiroki Sakai (Marseille) ou encore Yuto Nagatomo de Galatasaray.
Nouveau sélectionneur
Afin de calmer la population et afin de redonner un nouveau souffle aux joueurs, les dirigeants japonais ont décidé d’engager un sélectionneur qui connaît très bien le football japonais et les coutumes au pays du « soleil levant ».
Akira Nishino vient d’être engagé pour prendre en mains les Samourais bleus lors de la Coupe du Monde 2018 en Russie. Né en avril 1995, le natif de la préfecture de Saitama n’a entraîné que des équipes japonaises depuis ses débuts sur le banc, comme Kashiwa Reysol, Gamba Osaka, Nagoya Grampus…
Akira Nishino a été international japonais entre 1977 et 1978. Il n’a pas eu une grande carrière puisqu’il ne compte que 12 sélections (1 but), mais c’est un amoureux et un passionné du football japonais. Il pourrait donc être l’homme de la situation.
Mondial 2018
Avant la Coupe du Monde 2018 en Russie, Le Japon va se tester devant le Ghana, la Suisse et le Paraguay. C’est un calendrier assez moyen pour préparer ce Mondial 2018, mais il permettra peut-être de se rassurer.
Le Japon aura toutes ses chances en Russie, car le tirage au sort a été plutôt favorable. Les partenaires d’Hiroki Sakai peuvent rêver d’une place en 8è de finale car leurs adversaires ne seront pas insurmontables, la Colombie, le Sénégal et la Pologne.
Les Japonais vont sûrement affronter la plus grosse formation de la poule H, la Colombie. Ils vont pouvoir se tester et à la suite de cette première rencontre, le 19 juin 2018, le Japon va pouvoir afficher ses ambitions.
Le Japon repart donc de zéro avec un nouveau système et dispositif de jeu, mais sûrement avec plus d’assurance sur le plan offensif. Les Japonais afficheront sûrement un visage plus spectaculaire. Akira Nishino n’aura pas les mêmes ambitions et les mêmes objectifs que « coach vahid ».