Le Mondial c’est aussi Pussy Riot, Yuri Cortez & Usain Bolt


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Il est fort probable que vous ne connaissiez qu’un seul des 3 noms cités dans le titre de notre article du jour. Et pourtant, vous avez entendu parler forcément de ces 3 personnes pendant ce mondial. Pussy Riot est un groupe punk politique russe qui s’est fait remarquer en s’introduisant lors de la finale sur le terrain ; alors que Yuri Cortez est quant à lui le photographe de l’AFP pris dans la mêlée de joueurs croates qui célébraient leur but. Quant au 3e, Usain Bolt, vous devriez le connaître, car il est le jeune retraité de l’athlétisme jamaïcain, qui semblerait vouloir entamer une carrière de joueur de foot.

Des invités surprise au Mondial

Quel est donc le point commun entre le groupe Pussy Riot, Yuri Cortez et Usain Bolt ? Vous ne savez pas ? Et bien c’est facile : c’est le Mondial. Le premier est un groupe punk qui se retrouve aujourd’hui à la une de la presse pour s’être introduit sur le terrain pendant la finale de la coupe du monde 2018 entre la France et la Croatie ; le second est le photographe qui a eu droit à sa minute de gloire en voyant toute une partie de l’équipe croate lui fondre dessus pour célébrer un but contre l’Angleterre en demi-finale du Mondial ; et enfin Usain Bolt est sur le point de signer un contrat avec un club de foot australien, après avoir participé à une rencontre amicale entre l’équipe française championne du monde de 98 et les joueurs de la Fifa 2018, sélection dans laquelle il s’était montré au poste d’attaquant… Une occasion de faire le point sur ces 3 histoires intéressantes, insolites et parfois amusantes.

Les quatre Pussy Riot et la finale

On apprend cette semaine que quatre membres du groupe punk politique russe Pussy Riot sont poursuivis par les autorités russes. Vous avez forcément entre aperçus ces personnes si vous étiez, comme des millions de spectateurs, devant la finale France-Croatie du dimanche 15 juillet. Ce sont en effet les invités surprises qui ont envahi le terrain du stade Luzhniki de Moscou. Une action éclair pour protester contre l’emprisonnement du réalisateur ukrainien Oleg Sentsov, un critique féroce de l’annexion par la Russie de la Crimée. Ce dernier a été accusé de préparer des attentats terroristes dans la région. Le groupe quant à lui avait écris « Libérez tous les prisonniers politiques, libérez Oleg Sentsov. », sur Facebook.

Que risquent ces intrus de la finale 2018 ?

C’est le groupe lui-même qui a confirmé que certains de ses membres étaient poursuivis, ajoutant sur Facebook qu’ils risquent 15 jours de prison ; alors que les charges retenues suite à cet envahissement de terrain sont la violation du règlement des spectateurs et l’usage abusif d’un uniforme de policier, utilisé pour cette action intitulée « le policier entre dans le jeu ». Ce groupe n’en était pas qu’à sa première opération-choc puisqu’il est devenu très vite célèbre en 2012, lorsque deux de ses membres ont été emprisonnés pendant plus d’un an pour hooliganisme après une manifestation dans une cathédrale de Moscou.

La Croatie invite le photographe de l’AFP

Plus gentil et plus amusant, ce fait divers vous paraîtra certainement plus léger que le précédent. En effet, on vient d’apprendre que la Croatie vient d’inviter le photographe de l’AFP submergé par ses joueurs. Vous avez forcément vu ou entendu parler de cette histoire. On a trouvé de partout des photos de l’attaquant croate Mario Mandzukic, serrant la main du photographe de l’AFP qui avait été pris sous une mêlée de joueurs croates par accident, alors qu’ils fêtaient un but en demi-finale du Mondial contre l’Angleterre le 11 juillet 2018 à Moscou. Et bien ce photographe professionnel a bien évidemment un nom, et c’est Yuri Cortez.

Equipe de Croatie

Alors qu’il a été dans la mêlée de joueurs croates fêtant le but de la victoire contre l’Angleterre en demi-finale du Mondial, ce dernier a été invité jeudi à y passer carrément une semaine de vacances. L’office du tourisme de la Croatie demandera alors à Yuri Cortez, en poste au bureau de l’AFP à Mexico : « Assurez-vous juste d’amener votre bonne humeur et votre appareil photo et précisez-nous les conditions dans lesquelles vous souhaiteriez visiter la Croatie. ». Si ça, ce n’est pas une belle histoire insolite de ce mondial ! Yuri Cortez ne cache pas être particulièrement heureux de cette proposition et explique avoir été contacté par le directeur de cet office, Kristjan Stanicic : « On a discuté quelques minutes. Il a dit qu’il voulait m’inviter à découvrir le pays, sa beauté, sa gastronomie » et qu’il fallait « juste leur dire où je voulais aller. ».

Une semaine aux frais de la Croatie

C’est donc une belle semaine qui s’annonce pour le photographe qui pourra, au cours de cette visite prévue fin août ou bien début septembre, se faire accompagner de ses proches pour avoir l’opportunité de profiter de la découverte de la capitale Zagreb. Mais il aura également l’occasion de découvrir d’autres hauts lieux du tourisme qui pèse pour 20% du PIB de ce pays de quelque 4,2 millions d’habitants. Kristjan Stanicic indiquera même sur le site officiel de l’office de tourisme croate : « Après Zagreb, nous allons montrer à Yuri tout ce qu’il y a de mieux en Croatie, notre côte, nos îles et la Croatie continentale. ».

Un rappel de la célébration

Yuri Cortez est donc un Salvadorien de 53 ans qui a eu droit à sa minute de gloire pendant le mondial et qui l’a encore aujourd’hui suite à ce fait divers insolite qui le remet un peu dans la lumière. Débutant dans les années 1980, il couvrait alors la guerre qui déchirait son pays et continuera ensuite à couvrir toute l’information qui gravite autour des catastrophes naturelles, des autres conflits ou encore des crises humanitaires et des coups d’État. Un journaliste qui n’était donc pas habitué qu’aux terrains de foot ! Cette affaire a débuté lorsque, pris par surprise sous la masse des joueurs croates venant de marquer le but synonyme de finale de la Coupe du monde, le photographe a continué a prendre des clichés, saisissant au vol les visages des footballeurs dans toutes les expressions. Il racontera plus tard : « Tout à coup ils étaient quatre ou cinq, et moi j’étais sur mon siège, prenant des photos. Là, d’autres joueurs commencent à arriver, y compris ceux du banc, et tout à coup la pression est trop forte et je me retrouve pris dans cette avalanche avec la barrière et le siège et eux tous par-dessus. J’ai commencé à appuyer sur le bouton alors que je tombais, et j’ai continué, tout en étant pris sous cette montagne de joueurs, j’avais en gros plan leurs visages, leur euphorie, leur émotion, vus d’en-dessous. ». Il expliquera ensuite jeudi 19 juillet, en se remémorant « un bon moment, un grand moment. » , que tout cela a complètement changé son quotidien, imaginant qu’il devrait avoir une autre occasion de voir ces mêmes joueurs, mais espérant les revoir de près, mais aussi ne pas les retrouver amassés sur lui cette fois. Un photographe qui ne manque pas d’humour et une seconde histoire que nous nous devions de vous conter pour terminer cette semaine riche en émotion autour de cette fin de mondial.

Usain Bolt va se reconvertir

Si nous vous parlons également d’Usain Bolt, c’est parce que nous apprenons qu’il est sur le point de signer un contrat avec un club de foot australien. Mais si vous avez suivi un match de foot célébrant les 20 ans depuis la première coupe du monde de la France via une soirée commémorative où les joueurs de 1998 affrontaient des joueurs de la FIFA 2018, vous avez déjà aperçu cet athlète qui, n’ayant pas du tout sa place sur le papier pendant ce match, a montré qu’il avait toujours des jambes pour courir.

Usain Bolt

Aujourd’hui, on apprend donc que le Jamaïcain Usain Bolt, jeune retraité de l’athlétisme, est sur le point de signer un contrat pour s’engager avec le club australien des Central Coast Mariners. Ce qui n’est pas étonnant puisqu’il a parfois expliqué qu’il aurait aimé faire une carrière de footballeur. Il semblerait donc qu’il soit bientôt près d’accomplir son rêve de devenir footballeur professionnel à 31 ans. Le recordman du monde du 100m et 200m s’était donc déjà entraîné en juin avec le club norvégien Stromsgodset et en mars avec la formation allemande du Borussia Dortmund.

Que va-t-il se passer pour Bolt ?

Ce contrat qu’il va signer est plutôt spécial et impose donc des conditions préalables conclues avec le club australien. On apprend sur la chaîne de télévision Channel Seven que Bolt va donc devoir participer à un essai de six semaines, à partir du mois d’août avec les Mariners qui sont basés à Gosford, à environ 75 kilomètres au nord de Sydney. Shaun Mielekamp, le patron du club, ajoute que cet essai pourrait bien effectivement être suivi d’un contrat avec le club pour une première saison. Shaun Mielekamp explique également que des pourparlers avec le club sont en cours depuis quatre ou cinq mois. Fort de constater qu’il y a encore « du travail à faire. », si tout va bien, le patron du club dévoile qu’il pourrait bien jouer en Ligue A cette saison. Il s’agit donc ici d’un accord « de principe soumis à quelques conditions » qui a été trouvé entre les deux parties, comme l’indique de son côté l’agent Tony Rallis, impliqué dans l’opération.



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