Le rendez-vous est fixé et c’est donc dimanche 15 juillet et vers le stade de Moscou que tous les yeux des passionnés de foot et de mondial seront tournés. Les Bleus vont tenter de décrocher la « deuxième étoile » sur le maillot, et se sera symboliquement vingt ans après avoir remporté la première, vingt ans après le fameux 1998 que tout le pays a de gravé dans les esprits. Tout le monde se souvient de l’endroit où il était exactement il y a 20 ans de cela, lorsque la France est devenue pour la première fois de son histoire championne du monde de foot en battant le Brésil 3-0.
Un fait marquant du passé que les Français semblent vouloir revivre à présent… 20 ans c’est long… il est temps de renouveler les souvenirs, de créer un nouvel événement et de sacrer de nouvelles stars du ballon rond. L’équipe de France s’est donc qualifiée pour la finale de la Coupe du monde, et elle l’a fait proprement, en dominant la Belgique 1-0 sur un but de Samuel Umtiti, mardi 10 juillet à Saint-Pétersbourg…
Le rêve de toute une vie pour les jeunes Bleus
C’est ce soir, mercredi 11 juillet, que les Bleus connaîtront leur adversaire. Ce sera impérativement une équipe qui aura tout donné et qui sortira donc vainqueur de ce duel Croatie-Angleterre. L’adversaire qui sortira qualifié pour affronter la France devra avoir les reins solides, car cette dernière est bien décidée à prendre par les cornes cette troisième finale de mondial de son histoire, après le sacre de 1998 et la désillusion de 2006. Et puisque nous parlons de cornes. C’est aux dépens d’une formidable équipe de Diables Rouges, il faut le souligner, que Didier Deschamps marque un succès personnel.
Il devient pour le coup le premier sélectionneur à emmener l’équipe de France en finale de deux tournois majeurs consécutifs. Après l’Euro-2016, qui a vu la sélection tomber 1-0 face au Portugal de Cristiano Ronaldo, il est à présent aux portes de la finale de Russie 2018. Une situation qui réchauffera alors le cœur des joueurs et surtout des jeunes footballeurs, comme Kylian Mbappé et ses 19 ans qui lâchera à chaud après la victoire sur la chaîne TF1 : « C’est le rêve de toute une vie ! C’est inimaginable. Je n’ai pas les mots, c’est extraordinaire. ».
Un air de 98 dans les rues
Un peu partout dans les villes, personne ne pouvait vivre sa soirée sans savoir que la France était en train de batailler pour sa place en finale de la coupe du monde 2018. Au coup de sifflet final, devant l’Hôtel de Ville de Paris, le public était uni et a crié comme un seul homme quelques slogans qui nous rappellent à tous quelque chose : « Aux armes, aux armes, nous sommes les Français et nous allons gagner. ». Que dire également de cette impressionnante marrée humaine formée d’une foule en liesse qui s’est instinctivement rassemblée sur les Champs-Élysées, sous l’objectif des caméras de TF1, exactement comme ce fameux soir où, il y a déjà 20 ans de cela, elle chantait son fameux « Et un, et deux, et trois zéro ! ».
Retour sur parcours de guerre
Si le peuple est dans la rue, c’est que le parcours de son équipe sonne comme un sentier de la gloire. Il faut bien avouer que rien n’était joué d’avance et que la bande du capitaine Hugo Lloris et du général Deschamps a connu un premier tour plutôt laborieux dans le jeu. Une équipe qui montera, lentement mais surement, en puissance jusqu’à cette féerie face à l’Argentine de Lionel Messi en 8e de finale (4-3).
Les Bleus feront alors ensuite preuve de maîtrise contre l’Uruguay (2-0) et imposeront enfin leur style et leur jeu efficace dans cette petite demie entre voisins. Une France qui renvoie donc celle qui a été une brillante génération Eden Hazard et son sélectionneur-adjoint des Belges, Thierry Henry, à leurs études.
Une tension palpable, que l’on pouvait presque pu découper au couteau, s’est fait sentir hier soir au travers de ce duel très tactique et dans lequel aucune des deux équipes ne comptaient courir le moindre risque. Un match fermé ou se découvrir n’était pas la priorité et où tout s’est finalement joué que sur un coup de tête.
Sur un corner d’Antoine Griezmann à la 51e minute, Samuel Umtiti a pris le meilleur sur Marouane Fellaini d’une tête décroisée, peu après la reprise…et ce sera le seul et unique but pour la place en finale, au grand désespoir des Diables Rouges qui tomberont alors directement en Enfer… l’enfer des éliminations et du retour à la maison.
Le coup de boule de la Victoire
Non, ce n’est pas ici le titre d’un film de karaté, mais plutôt celui d’une très belle histoire pour le défenseur central Samuel Umtiti. Un joueur qui doit pourtant suivre un protocole quotidien pour soigner ses genoux dont il a souffert en début d’année avec le FC Barcelone. Une blessure qui aura causé une sacrée frayeur au camp français en provoquant un penalty égalisateur face à l’Australie que l’équipe maîtrisera finalement, en la battant 2-1. Mais mardi, hors de question de parler de genou, car ce sera au moyen d’un coup de boule qu’il marquera son but. Gardant la tête sur les épaules, il déclarera après le match : « Ils ont fait le travail en 98 et nous en est en train de faire le nôtre, de créer notre histoire et on le fait plutôt bien pour le moment. ».
Et il faut dire que l’issue de ce match tendu était incertaine jusqu’à la fin. Un combat sur le terrain dans lequel les Bleus ont laissé souvent la possession aux Belges, et ont même subi. Mais l’équipe reste fidèle à ses techniques de base, comme celle du dos rond qui rappelle un peu l’approche de Didier Deschamps qui ne se plaint jamais de souvent subir, mais qui s’assure de ne jamais plier. La France a joué intelligemment, en profitant essentiellement des contre-attaques, avec la vitesse de Kylian Mbappé qui était alors le fournisseur officiel des ouvertures de brèches grâce à ses accélérations, la balle semblant rester collée au pied. Il faut dire que le jeune parisien de 19 ans était sur tous les fronts sur ce champ de bataille. Il a un peu défendu, mais surtout également distillé quelques-uns des meilleurs ballons pour un Olivier Giroud un peu maladroit qui, il faut bien l’avouer, a gâché plusieurs de ses offrandes à la 34e et 55e !
Lloris le décisif
Une victoire est toujours le résultat d’un très bon travail d’équipe. Et en termes de job…que pourrait-on reprocher au gardien Lloris qui est allé encore une fois de son intervention décisive en allant chercher à ras du poteau un tir en pivot de Toby Alderweireld à la 22e ?! Griezmann quant à lui, s’il a distribué le jeu et fait quelques remontées de balle intéressante, a manqué cependant cruellement de pertinence et surtout de précision dans ses transmissions. Un jeu quasi identique que celui qu’il avait montré contre l’Uruguay quelques jours auparavant.
Mais la France lui pardonnera sa maladresse ce soir de demi-finale puisque c’est lui qui déposera alors, sur corner, le ballon pour la tête d’Umtiti qui les enverra tous en finale, dimanche 15 juillet 2018 à Moscou. Il est temps à présent de parier sur votre site de paris sportifs favori comme Winamax ou encore PMU et de profiter des nombreux bonus de bienvenue que vous proposent ces bookmakers si vous n’êtes pas encore membre ou que vous souhaitez découvrir cet univers du pari en misant pour la première fois sur cette équipe des Bleus prometteuse et lancée à vive allure vers le titre de champion du monde !