Les onze bad boys du Mondial


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Il ne faut pas se leurrer. Pour briller à la Coupe du monde, il faut bien évidemment du talent, mais il faut aussi se montrer parfois un peu plus vicieux. Certains joueurs l’ont très bien compris et n’ont pas hésité à faire preuve parfois de méchanceté sur le terrain, à l’image de Luis Suarez ou encore d’Harald Schumacher. Nous vous proposons de découvrir pour ce dimanche de détente sous le soleil et un peu avant le début de la coupe du monde dans quelques jours, un onze des bad boys du foot et plus particulièrement du mondial, à travers les âges.

Épisode I – Les dents de Battiston se souviennent de Schumacher

Harald Toni Schumacher

Nous avons tous eu mal pour le défenseur français qui, percuté de plein fouet hors de sa surface par le gardien allemand Harald « Tony » Schumacher lors d’une demi-finale du Mondial-1982, a dû ramasser ses dents sur la pelouse. La France entière avait pleuré lors de ce match (3-3, 5 t.a.b. à 4), et ragé également face à ce satané Schumacher qui n’avait même pas été sanctionné d’un coup franc. Pire encore : il restera sur le terrain et dans ses cages pour arrêter les tirs au but français. Mais la roue tournera et il perdra deux finales, celle de ce même tournoi en 1982 et aussi celle de 1986.

Épisode II – De Jong le Ninja

Nigel de Jong

Karaté Kid…vous connaissez ? Et bien c’est un peu le surnom que certains donnaient à Nigel De Jong, pour les Pays-Bas. Même s’il n’est pas champion du monde, il a sa place dans ce top 11 des bad boys du mondial, car il s’est fait particulièrement connaître au monde entier dans l’univers du foot pour une prise de karaté (ou cas raté) sur pelouse. Lors de la finale 2010, perdue par ses coéquipiers « Oranje » devant l’Espagne (1-0 a.p.), il effectuera en effet un tacle pied en avant dans le buffet de Xabi Alonso à la 28e minute de la rencontre. Simplement averti par l’arbitre anglais Howard Webb, ce geste violent donnera alors le ton d’un match plutôt violent pendant lequel les Pays-Bas recevront neuf jaunes et un rouge ; alors que l’Espagne écopera de cinq jaunes.

Épisode III et IV – La bataille de Nuremberg entre Boulahrouz et Deco

Khalid Boulahrouz

Que dire de ce 8e de finale du Mondial-2006 qui pourrait être interdit aux moins de 18 ans pour ses images de violence et qui restera gravé dans les mémoires ? Khalid Boulahrouz du côté des pays bas et Deco côté Portugal, symbolisent à eux deux ce qu’est l’horrible « bataille de Nuremberg » du foot, faisant référence ici à un épisode de la Seconde Guerre Mondiale, au sein la deuxième plus grande ville de Bavière. Ce jour-là , Valentin Ivanov qui est un arbitre russe ne saura pas où donner de la tête, distribuant un record de 16 jaunes et 4 rouges! Dès la 7e minute de la rencontre, Boulahrouz s’attaque à Cristiano Ronaldo et se trouve averti pour un gros tacle sur la cuisse du footballeur. Il écopera ensuite d’un rouge pour un coup de coude au visage de Luis Figo à la 63e. Côté Portugal, on n’y va pas non plus avec des pincettes, avec un Deco qui attrape un jaune pour un tacle en retard de trois mètres sur John Heitinga à la 73e, puis un rouge pour s’être emparé du ballon à la main devant Philipp Cocu à la 79e, avant de la jouer comedia del arte en se roulant par terre.

Épisode V et VI – La charnière à l’italienne de Materazzi-Cannavaro

Si vous êtes supporter de l’équipe des Bleus, alors vous avez forcément de gravé dans votre mémoire ce match qui se terminera plutôt mal pour l’équipe de France, mais qui sera cependant plutôt marqué par des incivilités des deux côtés. On retrouve ce soir une défense centrale italienne avec Marco Materazzi et Fabio Cannavaro qui survolera le Mondial-2006, jusqu’à remporter sa victoire finale contre la France. Le vilain Materazzi arrivera sournoisement à faire « péter les plombs » au meilleur joueur français du moment, Zinédine Zidane, qui sera alors exclu du terrain pour lui avoir asséné un violent coup de tête au poitrail à la 110e minute. De son côté Cannavaro, qui s’était montré plutôt virulent et intraitable tout au long du tournoi, a lourdement taclé Thierry Henry dès la première minute de la finale, sans être averti. Une finale qui restera longtemps en travers de la gorge des Français et un geste de Zizou qui sera cependant très vite pardonné.

Épisode VIII – Maradona le Diabolique

Diego Maradona

Que serait un onze des bad boys du foot sans Diego Maradona, que l’on s’accorde tous à qualifier de génie, mais aussi bien du bien que du mal à la fois… ?! Son plus beau fait d’armes sera celui de 1986, alors qu’il ouvre le score contre l’Angleterre du plus célèbre but de la main de l’histoire du football. Il ira même le baptiser lui-même « La main de Dieu » dans une fulgurance pertinente. Mais il ne faut pas oublier qu’il avait déjà fait preuve de vice quatre ans plus tôt en ayant été exclu contre le Brésil pour avoir asséné un très violent coup de pied dans les parties de Batista.

Épisode IIX – Bilic qui a raté sa vocation à la comedia del arte

Voici un joueur qui a fait preuve de vice digne des plus grandes comédies cinématographiques de la planète. Le Croate Slaven Bilic s’écroule à terre en se tenant le visage alors qu’il est effleuré au visage par le Français Laurent Blanc lors de la demi-finale 1998. Pire encore…il obtient avec cette comédie, un carton rouge pour le défenseur français, qui manquera malheureusement la finale triomphale et le 1er titre de champions du monde pour la France. Mais il y aura cependant une justice puisque, même seulement à dix lors de ce match, les Bleus résisteront et battront la Croatie (2-1).

Épisode IX – Les mots doux de Roy Keane

Roy Keane

Roy Keane est un Irlandais qui n’a pas sa langue dans sa poche et qui a régulièrement défrayé la chronique des faits divers de Premier League. Tout d’abord en agissant comme un sauvage, brisant volontairement les ligaments et la carrière de Alf-Inge Håland ; puis en marquant l’histoire de la Coupe du monde de 2002 en auto-excluant de la compétition. Il insultera en effet le sélectionneur de son équipe internationale Mick McCarthy. Keane avouera plus tard dans la presse lui avoir dit « Tu n’étais qu’un joueur de merde, tu es encore pire comme sélectionneur ! Branleur, manager de merde. Va te faire foutre, et ta Coupe du monde avec ! ».

Épisode X – La tête de Zizou

Bien que le Français Zinédine Zidane soit plutôt célèbre pour ses gestes techniques de qualité sur le terrain, et pour ses dernières très belles performances en qualité d’ex-entraineur de Real Madrid, il reste également titré de seul joueur exclu deux fois en Coupe du monde, à égalité avec le Camerounais Rigobert Song en 1994 et 1998. On se souvient de ce dérapage de Zizou en 1998, alors qu’il marche sur le Saoudien Fuad Amin à la 70e minute et prend deux matches de suspension. Mais son fait le plus marquant sera celui de 2006, où il quitte la finale sur un coup de boule en plein buffet de Materazzi qui l’avait nargué à la 110e. Ce sera d’ailleurs le tout dernier geste de sa carrière de joueur.

Épisode XI – Suarez qui griffe et qui mord

Luis Suarez

Nous terminerons ce top onze des bad boys du foot au mondial avec le joueur Luis Suarez qui a défrayé quant à lui par deux fois la chronique des scandales. Ce sera lors de deux Coupes du monde consécutives. La première fois en 2010, avec une main volontaire qui lui vaudra alors un rouge tout à fait mérité, mais qui aura qualifié l’Uruguay, puisque le Ghana a manqué le penalty de la gagne qui s’en est suivi et a finalement perdu aux tirs au but (1-1, 4-2 t.a.b.). La seconde fois, ce sera en 2014, dans un match pendant lequel il mordra l’épaule de Giorgio Chiellini, un crime qui restera impuni lors de ce match décisif contre l’Italie, gagné 1-0. Il écopera cependant d’une très lourde suspension après match, et se verra donc exclu de neuf matches et pendant quatre mois !



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