Ce mondial 2018 va s’annoncer très fort en sensation. Mais il sera également la scène d’un florilèges de joueurs talentueux, qui n’ont pas tous eu le même parcours, mais qui restent des références dans le monde du foot, des nouveaux talents ou des cas à part à surveiller pour maximiser vos chances de remporter des gains en pariant en ligne sur des sites de paris sportifs. Nous allons aujourd’hui nous pencher sur le cas et les traces de Harry Kane, un joueur que beaucoup de personnes s’attardent à qualifier de particulièrement lent, trop petit pour d’autres, mais qui fait preuve cependant d’obstination et de motivation.
Quand Harry rencontre Russie
On peut assurément dire que le voyage a été plutôt long et fastidieux jusqu’en Russie pour ce joueur en particulier. Harry Kane est très certainement une star reconnue dans son club de Tottenham et un capitaine apprécié dans la sélection de l’Angleterre, mais il n’en reste pas moins un footballeur torturé, dont l’ascension vers le sommet a été laborieuse et particulièrement secouée par des rafales de doutes. Mais elle a également largement été inspirée par Tom Brady, le joueur américain de football américain évoluant au poste de quarterback pour les Patriots de la Nouvelle-Angleterre.
Harry Kane
C’est un joueur sur lequel vous pouvez assurément miser une petite pièce sur Unibet, et qui a su prouver qu’on pouvait compter sur lui. Il a à peine 24 ans, lorsqu’il portera les espoirs des « Trois Lions » à la Coupe du monde. On se retrouve alors ici face à un joueur de petit gabarit, que tous s’accordent à juger bien trop lent et trop petit pour performer dans ce milieu, et qui marquera malgré tout 147 buts en club, mais également en sélection lors des quatre dernières saisons. Mais s’il est considéré par les « Spurs » comme étant incontestablement l’un des leurs, il ne faut pas oublier que le parcours vers le White Hart Lane, qui était un stade de football situé dans la banlieue nord de Londres, n’a pas été un long fleuve tranquille pour ce jeune sportif né à Walthamstow, à pourtant 15 minutes du stade. Il aura en effet pris quelques chemins différents sur son trajet, le guidant notamment jusqu’à Arsenal, Millwall puis Leicester. David Bricknell, célèbre entraîneur de l’équipe de jeunes des Ridgeway Rovers qui a lancé David Beckham, et recruteur de Tottenham, se souvient alors : « On pouvait le voir tout de suite, même s’il était jeune, il pouvait frapper un ballon. Je fais ça depuis plus de 20 ans et il n’y en a probablement qu’une poignée qui s’est démarquée comme ça. Nous l’avons eu pendant deux saisons. Il a marqué beaucoup de buts. Arsenal l’a repéré très tôt. Mais, là-bas, ça a été dur à cause de sa mobilité. ».
Un chemin tortueux vers le succès
Harry Kane se confiera alors un peu sur le site américain The Players Tribune, sur lequel il publie en février dernier un article écrit par ses soins : « Un jour, j’avais huit ans et je me rendais au parc avec mon père. Il a mis son bras sur mon épaule, et il a dit : « Harry… Arsenal t’a renvoyé. ». Je ne me souviens pas vraiment de ce que j’ai ressenti à ce moment-là. Mais je me souviens de la réaction de mon père et de ce qu’il m’a fait ressentir. Il ne m’a pas critiqué. Il n’a pas critiqué Arsenal. Il a juste dit: « Ne t’inquiète pas, Harry. On travaillera plus dur et on trouvera un autre club, d’accord ? ». ».
Une première difficulté qui viendra donc résonner comme un premier coup de semonce à venir pour Kane qui ne suivra pas vraiment la voie toute tracée des Wayne Rooney ou encore des Michael Owen, des joueurs destinés depuis le plus jeune âge à devenir les stars de l’Angleterre. Il rebondira alors qu’il a intégré l’équipe de Watford. Il marquera pendant sa saison un triplé contre les Spurs, qui a convaincu alors ce dernier de l’attirer en 2004. Mais encore une fois, rien n’était joué d’avance et il se sera heurté à quelques autres difficultés. Chris Ramsey, l’ancien dirigeant de Tottenham, avouera même dans le magazine FourFourTwo : « Quand il a eu environ quatorze ans, c’était limite pour le garder. Il a toujours eu du talent, mais il était petit et les petits joueurs ont toujours du mal à percer. ».
Mais Kane saura compenser et faire en sorte par exemple que ses lacunes et ses faiblesses dans l’accélération soient compensées en quelque sorte par la volonté. Il fera alors preuve d’un volume de travail conséquent et d’une mentalité impressionnante et à toute épreuve. On retrouvera un footballeur particulièrement « obsédé par sa finition », comme le dévoilera par exemple Alex Inglethorpe, directeur du centre de formation.
Quand Harry s’obstine grâce è Tom Brady
Il sera alors ballotté dans tous les sens, étant prêté par exemple à Leyton Orient, Millwall ou encore Norwich, alors qu’il n’avait même pas encore 20 ans. Cela n’inspire pas confiance et surtout lui met un coup au moral, l’incitant même bien faillir se décourager. Il partira ensuite à Leicester, à l’époque en D2, au début de l’exercice 2012-2013.
Souvent sur le banc de touche, il commence à flancher et reste cependant soutenu par son père qui l’encourage à tenir le coup. Mais sa vie changera radicalement lorsqu’il découvrira un documentaire sur Tom Brady, le plus grand quarterback de l’histoire du football américain. Il s’identifiera alors sportivement à cette superstar qui a souvent été raillée pour son physique ordinaire, et qui s’est trouvé plus d’une fois négligé par les recruteurs. Il s’intéresse au parcours de ce jeune Brady qui n’a été que le 199e choix à la draft, au sixième tour (sur sept) et qui a fait de sa vexation sur le moment, une force pour remporter cinq Super Bowls avec les New England Patriots.
Kane ne cache pas que ce moment a été comme une charnière dans sa vie : « J’ai été époustouflé. C’était une véritable source d’inspiration. Brady croyait tellement en lui, il a continué à travailler et à travailler, presque obsessionnellement. C’est comme si une lumière s’était allumée dans ma tête ce jour-là, là, dans mon canapé à Leicester. ».
Et la « lumière fut », effectivement, puisque l’été suivant Kane refusera un nouveau prêt pour montrer sa détermination à prouver qu’il possède le talent et les aptitudes pour au moins s’entraîner avec les Spurs,
« C’était comme si je pouvais voir mon rêve d’enfant, là devant mes yeux, mais qu’il était hors de portée. J’attendais que quelqu’un me l’apporte. Mais la vie ne vous donne jamais rien, hein? Il faut l’attraper. ». Nous avons donc hâte de voir si cette obstination portera ses fruits dans le prochain mondial et au sein de l’équipe d’Angleterre qui n’est pas forcément favorite chez les bookmakers, mais dont les cotes sur Bwin restent intéressantes pour vos paris sportifs en ligne.