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Les Bleus ont provoqué des tremblements de terre en France

Equipe de France

Cela commence comme une histoire drôle, mais ce n’est en aucun cas un canular. Ce mondial 2018 se sera montré surprenant, tout comme les supporters français qui étaient restés chez eux pour supporter les Bleus et surtout les encourager à conquérir le titre et cette fameuse seconde étoile sur le maillot. Plus chauvins et patriotes que jamais, les supporters français ont fait vibrer les sismographes pendant la finale. Explications.

Une France qui a tremblé

Ce n’est pas une blague. Si les sauts des supporters ont provoqué des tremblements de joie pendant la finale de la Coupe du monde, ils ont également provoqué des tremblements de terre un peu partout sur l’hexagone pendant la finale. Un sol qui a bougé à chaque fois que les supporters ont sauté de joie pour célébrer chaque but et surtout au coup de sifflet final.

« Qui ne saute pas n’est pas Français ! »

Ce chant d’encouragement, vous l’avez déjà certainement entendu dimanche 15 juillet si vous avez tendu l’oreille du côté des tribunes du stade de Moscou, côté supporters des Bleus, ou dans les restaurants et fans zones un peu partout en France au même moment. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que finalement les Français sont en forme et qu’ils ont effectivement beaucoup sauté pendant la finale de la coupe du monde. Ils ont mis tellement de ferveur dans leurs gestes qu’ils ont littéralement fait trembler le pays, si l’on en croit les relevés des sismographes. Jérôme Vergne, sismologue à l’École et Observatoire des Sciences de la Terre à Strasbourg, expliquera : « Lundi matin, en regardant les enregistrements, j’ai clairement observé les signaux du mondial. J’avais déjà pu observer des signaux similaires à Clermont-Ferrand lors la finale de la coupe d’Europe de rugby en 2017. Mais c’est la première fois que l’on observe ça à l’échelle d’un pays ! ».

Une France en mouvement

Figée lors des phases de jeux ou bondissante suite aux buts inscrits, la France n’est pas restée indifférente pendant la finale. Les sismographes français qui ont pour mission de détecter les séismes, mais aussi les vibrations générées par l’activité humaine comme le bruit sismique, ont enregistré deux choses surprenantes, mais pas si anodines que ça. Ils ont pu analyser que durant toute la durée du match, il y a eu « une baisse de l’énergie sismique ». La raison est simple et plutôt logique puisque cette baisse globale de l’activité humaine correspond en fait au moment où la France était figée devant le match. Le deuxième constat sera bien plus flagrant et éloquent. En effet, à chaque but de la France et au coup de sifflet final, les sismographes ont enregistré des pics d’énergie. Ces pics s’expliquent du fait qu’ils sont probablement liés aux mouvements de la foule et plus particulièrement des sauts dans les différents lieux de rassemblement. Un pic qui se montrera même, selon toute logique, deux fois plus important au coup de sifflet final annonçant le sacre de champion du monde des Français.

Des tremblements de joie

Si on a eu affaire à un constat de vibrations, pas d’inquiétudes à avoir cependant puisque le professionnel nous expliquera que « ce n’est pas équivalent à un séisme, les fréquences sont différentes et le mouvement est extrêmement faible. ». Ce qui n’a pas empêché cependant les stations installées dans les centres urbains de s’affoler légèrement, comme celles implantées dans des zones isolées qui ont alors enregistré les bonds des supporters sur tout le territoire français. Claudio Satriano, un sismologue de l’institut physique du globe de Paris a fait le même constat. Il a publié également sur Twitter les pics enregistrés à Grenoble, les qualifiant de « tremblements de joie. ». Mais n’allez pas croire que les Français sont les seuls à être capable de faire trembler le sol de leur pays pour montrer leur ferveur et leur soutien à leur équipe nationale. En effet, on a enregistré le même phénomène en Croatie et au Mexique. Un phénomène similaire a en effet été observé à Zagreb, capitale de la Croatie qui était alors en face de la France pour la conquête du titre lors de cette finale.

Les sismographes ont enregistré un pic d’anergie au tout premier but croate, puis un sursaut, beaucoup plus faible, lors du second but sur l’erreur du gardien Hugo Lloris. Nous ne sommes pas dans deux cas isolés de ce mondial puisque le 17 juin, c’était cette fois au Mexique que la terre avait vibré. Un peuple qui s’était mis à faire trembler son sol comme un seul géant lorsque sa sélection avait créé l’incroyable exploit en marquant un but lors de son premier match contre l’Allemagne, alors championne du monde en titre.