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Le Japon en progression ?

Equipe du Japon

Pré Parcours

Avant 1998, le Japon n’avait pas réussi à décroché une qualification pour une Coupe du Monde. Les Japonais n’avaient pas beaucoup existé avant le début des années 1990 puisque leur premier résultat c’est une victoire de la Coupe d’Asie en 1992.

Ce succès est le départ d’une grande aventure car les Japonais se sont qualifiés pour la Coupe du Monde en France, mais surtout, ils ont décroché plusieurs succès en Coupe d’Asie, en 2000, en 2004…

20 après sa première participation dans une Coupe du Monde de football, le Japon sera encore présent. Nous allons donc retracer son parcours et sa progression.

1998 : Une première au Japon

C’est un sélectionneur Japonais qui va prendre les commandes des Samourais pour leur première Coupe du Monde et malheureusement, le parcours sera très rapide.

Il n’y a pas de grandes stars au Japon et du coup, cette nation n’existera pas en France avec notamment 3 défaites, devant l’Argentine (0-1), la Croatie (0-1) et la Jamaïque (1-2).

Le Japon manquera d’expérience pour cette Coupe du Monde puisque la plupart des sélectionnés évoluent au pays. Les Japonais ne s’exportent pas en 1998.

Après cette Coupe du Monde, certains joueurs seront appelés à évoluer en Europe comme Hidetoshi Nakata à Bolton ou encore Shinji Ono à Bochum en Bundesliga.

2002 : Le Japon se révèle au Monde

En 2002, le Japon ne passera pas par la case qualification puisque la Coupe du Monde se disputera en Corée et au Japon. Les Blue Samourais vont en profiter pour se révéler au monde entier.

Ce Mondial sera assez surprenant car la Corée du Sud terminera sur la 4è marche derrière la Turquie. Par contre, les Japonais peuvent nourrir des regrets car ils seront battus en 8è de finale par la Turquie, seulement 1 but à 0.

Le Japon franchit un nouveau palier dans cette Coupe du Monde avec notamment des victoires devant le Russie et la Tunisie ou encore avec un nul face aux Belges. Les Japonais ont profité de l’expérience d’un entraîneur étranger en la personne de Philippe Troussier.

2002 permettra aux Japonais de se faire connaître dans le monde entier et d’ailleurs, ils seront plusieurs à partir dans un club européen à l’issue de ce mondial. Junuchi Inamoto est même venu jouer en France et plus précisément à Rennes, en 2009.

2006 : Le Japon en reconstruction

Après deux Coupes du Monde, le Japon ne franchira pas un cap en 2006 puisque les principaux sélectionnés sont en fin de parcours. Une grande partie des joueurs ont déjà participé aux deux précédentes Coupes du Monde.

Le Japon est donc en grande difficulté en Allemagne puisque les Blue Samourais ont explosé devant l’Australie (1-3) et le Brésil (1-4). Après Troussier en 2002, le Japon avait pourtant fait appel à un sélectionneur étranger, en la personne de Zico.

L’ancien international Brésilien n’aura sûrement pas assez renouvelé l’effectif et du coup, les Japonais manquent de fraîcheur, de puissance, de talent…

2010 : Montée en puissance du Japon

La Coupe du Monde 2010 permettra au Japon de se lancer véritablement dans le football international. Cette sélection est désormais compétitive et bien encadrée par des éléments qui évoluent en Europe.

En effet, lors de ce Mondial en Afrique du Sud, le Japon peut compter sur des joueurs talentueux comme le portier Kawashima (Metz, Standard de Liège…), Yuto Nagatomo (Inter Milan, Galatasaray…), Dasuke Matsui (Le Mans, Saint Etienne…), Makoto Hasebe (Wolfsburg, Francfort…), Shinji Okazaki (Stuttgart, Leiceter…) et surtout, Keisuke Honda (CSKA Moscou, Milan AC…).

Lors de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud, le monde entier découvre le « maradona japonais », Keisuke Honda. Ce numéro est le chef d’orchestre des Samourais et d’ailleurs, il signera à Moscou et au Milan AC après ce Mondial.

En Afrique du Sud, le Japon avait rappelé Takeshi Honda, le sélectionneur qui avait qualifié les Japonais pour leur première Coupe du Monde en 1998. Dans ce Mondial, ils s’imposeront devant le Cameroun (1-0) et le Danemark (3-1) avant de chuter en 8è de finale devant le Paraguay à l’issue de la séance de tirs au but.

2014 : Le Japon déçoit au Brésil

Au Brésil, les Japonais auraient pu espérer une grande performance car leur poule était abordable, mais ils ont été extrêmement décevants. Ils ont manqué d’efficacité sur le plan offensif !

Malgré Keisuke Honda, le Japon manquera le coche devant la Côte d’Ivoire (1-2), avant de rester muet devant la Grèce (0-0). Ce match devant les Grecs restera en traverse de la gorge des Japonais car il aurait pu permettre de décrocher les 8è de finales.

Après un Français et un Brésilien, c’est un sélectionneur Italien qui a œuvré lors du Mondial 2014 au Brésil, en l’occurrence Alberto Zaccheroni. Sa culture défensive aura malheureusement été un handicap !

2018 : La confirmation pour le Japon ?

Le Japon aura déjà fait parler de lui avant cette Coupe du Monde 2018 en Russie, car les dirigeants ont licencié Vahid Halilhodzic. Le technicien a qualifié les Japonais pour ce Mondial, mais malheureusement, il va rester à quai !

C’est un Japonais qui prendre les reines des Samourais en Russie, Akira Nishino et l’objectif sera clairement de se hisser en 8è de finale de la Coupe du Monde. La poule ne semble pas insurmontable : Colombie, Sénégal et Pologne.

Aujourd’hui, le football a évolué au Japon et d’ailleurs, plus de la moitié des sélectionnés évolue actuellement en Europe et dans de grands clubs, comme l’Inter Milan, l’Olympique de Marseille, le Borussia Dortmund, le SV Hambourg, Leicester City…

Les stars Japonaises se nomment aujourd’hui Hiroki Sakai (défenseur), Yuto Nagatomo (défenseur), Shinji Okazaki (51 buts en 106 sélections et à 32 ans) et surtout, Shinji Kagawa (28 buts en 87 sélections et à 29 ans).