La question qui est sur toutes lèvres ce matin, enfin du moins du côté des Belges plus que de celui des Français, est de savoir si on reverra bientôt cette « génération dorée » sur le terrain. Hier soir, mardi 10 juillet 2018 était la date à ne pas manquer. C’était effectivement le moment où jamais de briller et de donner enfin sa chance à son pays de prétendre au titre de champion du monde et de graver enfin sa première étoile sur le maillot. Mais l’occasion en or a plutôt été gâchée et la génération dorée de la Belgique, malgré ses incroyables talents enviés par le monde entier, a vu ses rêves de sacre mondial s’effondrer ce soir de duel, face à la France (1-0). La Belgique vient de tomber en demi-finales du Mondial-2018. Mais elle n’a pas à avoir honte de son parcours.
La Belgique retient son souffle après la déception
Roberto Martinez reste assez indécis sur l’avenir de ce groupe, mais reste également objectif : « Je crois qu’il y a encore 4 ou 5 bonnes années. Ça dépend de l’envie et du vouloir des gamins. À un moment donné, on peut être blasé après chaque tournoi et se dire est-ce que je continue ou pas ? Je ne sais pas ce qui va se passer dans la tête de certains. ». Il faut bien avouer que si la génération est dorée, elle ne reste pas pour autant totalement jeune.
Vincent Kompany, du haut de ses 32 ans et Jan Vertonghen avec ses 31 ans, ou encore Marouane Fellaini et ses 30 ans, sont devenus des joueurs majeurs qui ont cependant déjà dépassé la trentaine. Un petit groupe de joueurs qui risquent fort bien d’annoncer leur retraite internationale après ce nouvel échec à Russie 2018. Mais ils auront cependant suivi un parcours en Russie qui a globalement été une réussite, si on doit le comparer aux désillusions du Mondial-2014 et surtout à celle de l’Euro-2016, où ils avaient tout simplement échoué en quarts de finale.
Tout le monde y va de son commentaire
On peut facilement publier une analyse rapide des performances de cette équipe des Diables Rouges en citant les divers pontes du football qui se sont exprimés dans la presse après cette défaite. Jean-François De Sart, l’ancien sélectionneur des Espoirs qui a vu éclore les coéquipiers de Kompany lors de l’Euro-2007 et des JO-2008 déclare par exemple auprès de l’AFP : « C’était l’année où jamais pour eux. Bon il y a encore le championnat d’Europe dans deux ans, mais au niveau de la Coupe du monde…
Des joueurs comme Eden Hazard, vous n’allez pas en produire toutes les années ! Ce que l’on peut juste regretter, c’est qu’ils n’ont pas connu d’autres tournois plus tôt comme en 2012 ou 2010, c’est la grosse déception qu’on peut avoir. Ils auraient dû être beaucoup plus performants au championnat d’Europe 2016. ».
Des Diables Rouges qui ont marqué ce mondial
Mais cette équipe de Belgique aura eu le mérite de se composer de joueurs que les meilleurs clubs européens s’arrachent, et que les nations voisines envient. Des noms comme Thibaut Courtois, Kevin De Bruyne, Eden Hazard, Dries Mertens, Romelu Lukaku se sont mis à briller et à sortir de l’ombre grâce à ce mondial écourté. On se souvient par exemple que le sélectionneur Roberto Martinez, après un premier tour sans faute, c’était réjoui de son équipe : « Nous connaissons tous les talents que nous avons, une génération dont nous pouvons être extrêmement fiers en Belgique. Avec seulement une population de 11 millions de personnes, il y a quand même des individualités hors normes. ».
Mais l’incroyable armada belge ne connaîtra finalement pas les joies d’un sacre suprême, ayant été repoussée aux portes de la finale par ses voisins français. Mais alors, nous sommes peut-être en droit de nous demander si les attentes n’étaient finalement pas trop grandes pour leurs frêles épaules ? Le sélectionneur Roberto Martinez s’était pourtant montré pragmatique en prévenant : « La Coupe du monde ne respecte pas les individualités, ou les grands talents, seulement les équipes qui travaillent dur en tant que groupe et qui ont une mentalité de gagnant. ». Et il faut bien avouer que la France de Didier Deschamps a en quelque sorte donné une leçon à la Belgique en prouvant aux individualités flamboyantes belges qu’un groupe vraiment compact et surtout dévoué était la meilleure garantie du succès. Après tout, le foot est un sport collectif non ?!
Direction l’Euro-2020 pour la Belgique
Les Diables Rouges peuvent toutefois espérer enfin voir leurs efforts récompensés à l’Euro-2020. Ce sera la prochaine grande étape de la sélection, après avoir été absent de tous les tournois majeurs entre 2002 et 2014, après avoir manqué donc trois Euros et deux Coupes du monde. Martinez expliquait même en décembre dernier : « Il y a eu un travail très sérieux de la part de la Fédération pour essayer de mettre en place un processus clair de la manière de développer les footballeurs en Belgique. C’était un travail très complexe, mais ça a payé. ». Alors, il y a de fortes chances pour que vous ayez l’occasion dans deux ans, de pouvoir remiser sur un des joueurs qui a fait la une de cette sélection ces dernières semaines et que vous ayez donc l’occasion de parier en ligne sur Netbet sur cette équipe des Diables Rouges, pour une place en finale de la coupe d’Europe 2020 de football…qui sait ?!